"Pour faire taire un musicien classique, il suffit de lui enlever sa partition. Et pour faire taire un musicien de jazz, de lui en donner une."
Cette vieille boutade bien connue des musiciens résonne (c'est le cas de le dire) singulièrement lorsqu'on examine les cultures d'entreprises.

A l'entreprise pyramidale où la hiérarchie est aussi immuable que celle des pupitres dans un orchestre symphonique s'oppose l'entreprise en réseau en mode quintet de jazz où chacun devient tour à tour le leader au cours de l'exécution d'un même morceau...

A l'inverse, la start-up devra, à un certain stade de sa croissance, industrialiser ses processus pour pouvoir continuer à grandir. Et acquérir une discipline ou une rigueur à laquelle certains créateurs d'entreprises sont profondément allergiques...
Et vous, où en est votre entreprise? Sa partition rencontre t-elle toujours son public? Ses collaborateurs ont-ils encore envie de la jouer? Et leur capacité d'improvisation est-elle adaptée?
(Merci à Riccardo Muti et à Esperanza Spalding dont j'ai emprunté les photos. J'espère qu'ils se rencontreront un jour...)
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