mercredi 4 décembre 2013
"Ce qui se conçoit bien..." - Quand Einstein rejoint Boileau.
Libellés :
communication,
transmission
En lisant certains ouvrages français de management et, plus encore, de psychologie, l'envie me vient de paraphraser Boileau: "ce qui se conçoit mal s'énonce obscurément, et les mots pour le dire vous viennent péniblement."
Nous semblons croire, en France, que plus un texte semble abscons, plus son auteur doit être profond et intelligent. D'où une course à l'hermétisme, au jargon inutile, à l'abstraction fumeuse et à la syntaxe ampoulée, attisée par les égos. Il s'agit d'impressionner et de fasciner, plus que d'être utile et même de faire sens.
Certes, il m'arrive à l'inverse de m'agacer d'ouvrages américains pourtant très pragmatiques et concrets, parce qu'ils me semblent trop simplistes et pas assez nuancés. Apparemment, ils n'ont pas, eux, été "éduqués" à coups de dissertations thèse - antithèse - synthèse! Il s'agit de convaincre et d'être pratique, plus que d'être vrai ou exhaustif.
Deux conceptions différentes de l'auteur, et de l'autorité...
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